Zoizeaux

Le filet avait les boules de ne plus avoir de boule, les zoizeaux avaient tout picoré. Je l’ai donc remplacé, autre boule, autres graines, toujours de la graisse dedans. Alors je me suis demandé de quelle graisse il s’agissait. Cette graisse blanche n’était peut-être pas végétale ? J’ai, avec effroi, imaginé de la graisse de bœuf. Il n’était surement pas naturel de donner de la graisse de bœuf à des zoizeaux probablement végétariens ! Ok, ils mangent des vers de terre, mais dans ‘ver de terre’ il y a ‘terre’. Alors peut-être que ce qu’ils mangent, c’est la terre dans le ver ? Après tout, quand je me sers un verre d’eau, c’est bien l’eau que je bois, pas le verre ? Idem avec la bière ! De toute façon, le verre se voit mais ne se boit pas. Mais revenons à nos moutons, enfin aux zoizeaux.

Me voici partie en quête d’une barquette de margarine, composée de ‘bonnes huiles’, d’une vraie zoizoligarchie. Pas d’huile de palme, non, pas question de remplacer le bœuf par de l’Orang Outan. Et j’ai aussi acheté des graines, graines d’espoir qu’ils les aiment et y reviennent… Margarine et graines en pâtée, étalée dans un bidule à cornichon, aéré et facile à suspendre, voilà une mangeoire rondement menée.

Depuis je vois défiler merles et merlettes, mésanges, moineaux, rouges-gorges… Quand la mangeoire est vide, ils m’y laissent une petite crotte, que je prends pour un présent, même si jusqu’à présent je n’ai pas su quoi en faire. Je la dépose donc, religieusement, dans le jardin, au cas où elle intéresserait les vers de terre…

J’ai cependant racheté des boules toutes prêtes, au cas où certains n’auraient pas aimé ma mixture, ou bien si je suis à la bourre pour remettre de la pâtée maison. Et j’ai vu que la graisse blanche était en fait de ‘l’huile minérale’, autant lire ‘huile de paraffine’, autant lire ‘pétrole’. Comme une autre marée noire, mais blanche…

 

(Elles sont moches, mes photos de zoizeaux. Faut cliquer et suivre les flèches pour les distinguer. Je suis obligée de les prendre à travers la baie vitrée, sinon ils s’enfuient. Alors… : reflets, saleté, distance, flou plus encore que d’ordinaire… Mais quel bonheur toutes ces visites diurnes… ) 

Broche 500 Magiques Miroirs

J’ai commencé l’année 2017, année du 500ème anniversaire de la Ville du Havre, par des lectures magiques, à l’occasion du festival ‘Le Goût des Autres’ , dans un endroit magique, une yourte à bonheur, le Magic Mirrors.

En guise de contribution aux commémorations, et de clin d’oeil au Magic, j’ai taillé et serti une broche, faite de pixels volés dans la yourte et dans d’autres lieux du Havre.

 

Pour mieux en comprendre l’élaboration, voici la version ‘making of’. Les éléments sont extraits de photos prises ici ou là, des photos qui, pour la plupart, ne présentent aucun intérêt, sauf le petit détail que mon oeil recherchait. Une fois les éléments découpés, extraits de la photo initiale, et façonnés, j’en retravaille parfois les couleurs, pour qu’elles correspondent à ce que j’envisageais.

 

Et pour en savoir plus sur mon Improbable Bijouterie, c’est ici !

Parure Romance à la Plage

Le Havre, invitation au voyage et à la rêverie…

Le Havre, son port, mais sa plage aussi. La plage et les galets. Et puis les restaurants alentours… diner romantique… tête à tête amoureux…

Une ville photogénique, des photos à tire-larigot… Et de quelques pixels volés ici ou là, j’ai créé une parure, pour un dîner d’anniversaire, anniversaire de rencontre, de mariage, ou, pourquoi pas, le 500ème anniversaire de la Ville du Havre…

Ces bijoux ne sont aucunement portables, puisqu’ils ne sont que de pixels…

 

Pour mieux comprendre l’élaboration, voici la version « making of ». les éléments sont extraits de photos prises ici ou là, des photos qui, pour la plupart, ne présentent aucun intérêt, sauf le petit détail que mon œil recherchait. Une fois les éléments découpés, extraits de la photo initiale, et façonnés, j’en retravaille parfois les couleurs, pour qu’elles correspondent à ce que j’envisageais.

 

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Pour découvrir la Parure « Bal chez l’Armateur », cliquez

Et pour voir la petite dernière, la broche ‘Magic Mirror’, c’est ici

Bal chez l’Armateur, L.H.

La Maison de l’Armateur…

Belle demeure, vitrine de luxe, et observatoire sur les allées et venues dans le port…

Invitation au voyage et à la rêverie…

De quelques pixels volés en ce lieu, et ailleurs, j’ai fait une parure, que j’ai imaginé pour une soirée mondaine, un bal chez l’armateur, un bal pour célébrer le 500ème anniversaire de la Ville du Havre…

Ces bijoux ne sont pas portables, puisqu’ils ne sont que de pixels…

 

Pour mieux comprendre l’élaboration, voici la version « making of ». les éléments sont extraits de photos prises ici ou là, des photos qui, pour la plupart, ne présentent aucun intérêt, sauf le petit détail que mon œil recherchait. Une fois les éléments découpés, extraits de la photo initiale, et façonnés, j’en retravaille parfois les couleurs, pour qu’elles correspondent à ce que j’envisageais.

Pour en savoir plus sur mon Improbable Bijouterie, c’est ici !

Orange fusion, suite et faim

Sur la suggestion de Line, je pose ici la recette qui m’a permis, hier, de mettre le sucre en fusion et les fruits en déconfiture….

Confiture d’Oranges Amères

1er jour :

Couper les oranges (avec la peau) en morceaux, + ou – gros selon le goût, et les épépiner. On peut, si on veut, presser une partie des oranges avant d’en couper les zestes. Mettre les morceaux ainsi que le jus récolté dans une cocotte ou une bassine de cuisson. Presser et épépiner les citrons. Ajouter le jus de citron aux oranges. Rassembler les pépins d’oranges et de citrons dans une mousseline (gaze) bien ficelée et la mettre dans la cocotte. Ajouter 4 litres d’eau et laisser macérer 24 heures.

orange-phase-1

 

2ème jour :

Faire bouillir, laisser cuire 1/2 heure après la première ébullition. Juste après, hors du feu, ajouter le sucre (3.5 ou 4 kg).

 

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3ème jour :

Faire bouillir à gros bouillons jusqu’à ce que le sirop soit pris (la goutte s’étire en tombant de la cuillère, ou bien se fige sur une assiette préalablement refroidie au congélateur). Mettre en pot tout en laissant le feu allumé dessous, tout doux.

 

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Voilà ! 16 extraits de soleil en pots…

D’autres oeufs de Pâques….

C’est bientôt Pâques !

Fête autrefois religieuse, elle est devenue celle du chocolat, chocolat adoré, divin chocolat…. Une autre religion…

Il y a quelques années, j’ai eu envie de diviser la dose de friandise par deux, et de multiplier l’investissement personnel dans cette célébration, sans que la dose d’amour n’en soit affectée…

J’ai décoré le dessus d’une boite à œufs cartonnée. Puis, à l’intérieur, j’ai posé des coquilles d’œufs bien lavées, aux bords bien découpés, dans lesquelles j’ai glissé quelques légumineuses sur un petit nid de coton. J’ai rempli ainsi une alvéole sur deux, dans les autres j’ai glissé des œufs en chocolat enveloppés.

Une pipette sur le coté pour arroser, sous surveillance, et voilà un petit jardin né ! Et une façon de montrer aux petits comment les légumes poussent quand on n’a pas de jardin…

Envie de partager l’idée…..

 

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(J’ai mal géré la dernière photo, elle est floue et les chocolats ont, depuis, été mangés, les graines ont fait leur vie aussi…. )

Petite recette pour bien laver son linge sale, en famille ou pas…

Depuis quelques années, je fais mon produit de lessive moi-même avec la cendre du poêle à bois. Cela marche très bien.

Dernièrement j’ai fait un tutoriel de la méthode que je vous propose ici. J’avoue qu’au delà de toute les qualités de cette lessive, je suis ravie de faire la nique à l’industrie du Soap Opera, et de ne pas la laisser polluer mon environnement outre mesure….

Si la recette vous intéresse, c’est ici …  : 

Fabrication de lessive à base de cendre

Il y a de la potasse dans la cendre de bois, et cette potasse a le pouvoir de dissoudre les graisses. Autrefois, la cendre était utilisée dans l’élaboration du savon, et on l’utilisait déjà pour la lessive.

Cette lessive à base de cendre est efficace, écologique, économique, douce avec les textiles,  et, à ma connaissance, antiallergique.

Le matériel :

– de la cendre de bois

– de l’eau

– une bouteille d’eau vide pour faire un gros entonnoir.

– des bidons à large goulot (type bidon d’eau déminéralisée en 5 litres)

– un ou des entonnoir(s) (j’en utilise plusieurs)

– des filtres à café, ou du papier essuie-tout.

– des bouteilles ou petits bidons de lessive vides pour stocker le produit fini.

La méthode :

A l’aide d’un entonnoir large ‘maison’ (bouteille d’eau découpée, par exemple), verser de la cendre dans un bidon jusqu’à en remplir 1/5.

TUTO LESSIVE 1

Puis remplir le bidon d’eau (donc 4/5 d’eau).

Version 2

Secouer pour mélanger.

Laisser macérer pendant au moins 48 heures, en secouant le bidon de temps en temps. On peut laisser plus longtemps, voire beaucoup plus longtemps.

Ensuite, filtrer le mélange à l’aide d’un entonnoir équipé d’un filtre à café dont la base et le coté auront été repliés pour plus de solidité.

TUTO LESSIVE 3

La filtration prend du temps, puisqu’il faut remplir l’entonnoir régulièrement. C’est pourquoi j’utilise plusieurs entonnoirs, filtres et bouteilles en même temps pour accélérer un peu cette étape.

TUTO LESSIVE 4

Voilà, c’est prêt !

Version 2

Utilisation :

Verser 25 cl de cette lessive et un verre à moutarde de vinaigre blanc. Ce dernier assouplit le linge, le désinfecte et évite le tartre dans la machine.

Informations supplémentaires :

La couleur du liquide obtenu dépend de l’essence du bois. Le liquide est poisseux.

Pour rincer les bidons à cendre, j’ajoute de l’eau, je secoue bien, et je verse dans mon jardin, cela fait de l’engrais.

Vous trouverez d’autres recettes avec de la cendre, je n’ai testé que celle-ci et elle fonctionne bien.

Cette lessive n’a pas d’odeur, c’est parfois déroutant. On peut y ajouter des huiles essentielles, ce que je ne fais pas, mais dans ce cas il faut vérifier le mode de dilution (à chaud ? à froid ? ). Ou bien, tout simplement, ajouter des huiles essentielles au vinaigre blanc, la dilution se fait plus facilement.

Pour le linge blanc, on peut ajouter une dose de bicarbonate de soude dans la machine.

Si vous avez des questions supplémentaires, n’hésitez pas à m’en faire part.

Bonne lessive !

La tête dans le bidon…

Version 2

Vraiment bon ce petit vin blanc. Et léger… Du style à faire marcher un tout petit centimètre au-dessus du sol, tête en l’air, esprit entre ‘dégagé’ et ‘embrumé’. Il n’y a que l’esprit pour connaître ces deux états à la fois…

C’est ainsi que je quittais la boutique d’un ami caviste – mais pas que, avec un bidon sous le bras. Plus précisément, raccompagnée par une âme charitable qui portait le bidon dans ses bras. L’âme aussi a des bras, surtout quand elle est charitable.

Un bidon, que dis-je, un fût ! Un fût industriel, vide fort heureusement. J’ai sept jours pour le décorer. Puis il sera mis à l’entrée d’un magasin du quartier, dans le cadre d’un parcours artistique conjuguant fûts à l’extérieur et expos à l’intérieur.

Un bidon dans mon salon. Une belle surface à découvrir, avant de la recouvrir. Mais comment ? Il me faut d’abord apprivoiser la bête, entrer en communication. Je tourne autour, l’interroge du regard, en vain, elle reste muette. Aller dormir paraît la meilleure alternative.

 

BIDON 1

Au réveil, tardif, la gueule est de bois, et l’esprit plus encombré que dégagé, à l’image du salon. J’avais oublié le bidon ! Son bleu électrique éblouit mes yeux encore ensommeillés. Faire un thé. Prendre son temps. Trouver un fil, une invitation…

Je caresse la surface, pianote du bout des doigts – le son est agréable, puis m’enhardis un peu. Crescendo. Ça percusionne dans mon salon. Alors je pars à l’aventure, vers les Tambours du Bronx, et puis les tamtams de l’Afrique …

L’Afrique…. Continent cher à mon cœur, en voilà un fil conducteur… Me reviennent en mémoire les couleurs des sables que j’en ai ramenés, sables foulés au pied, arpentés, collés aux semelles, comme autant de traces pour autant de chemins. Rendre le fût à la Terre, y imprimer ses couleurs, voilà ce que j’aimerais faire….

BIDON 2

 

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Trouver la bonne colle, sélectionner les couleurs. Badigeonner, saupoudrer, laisser sécher, secouer, vernir, recommencer… Fût à plat, un coté à la fois. Des heures à ‘bidonner’, d’abord inquiète sur le timing, mais contente de relever ce défi. Et d’apprendre. Parce que ça, je n’avais jamais fait.

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Une fois le tour entièrement ‘sablé’, je me suis amusée à exploiter les lézardes nées des différentes applications. Veines de bleus et de verts, comme des semis de lapis-lazuli, malachite ou émeraude, inclus dans des filons d’or. Parce qu’elle est belle et qu’elle est riche, la Terre…

Version 2

 

Voilà ! Mon bidon est parti un jour plus tôt que prévu. Je n’étais pas fâchée de mettre un terme à notre vie commune, il avait transformé ma cuisine en champ de bataille, et mes nuits en courts-métrages.

Ravie de cette expérience, l’urgence a du bon parfois, et contente aussi que le fût subisse les épreuves de la pluie et du vent, sans altérations…

Version 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thingamabob : broche en polymère

Parfois je fais des trucs, des bidules, des machins avec mes mains…

Ceci est ma deuxième broche en pâte polymère. Je l’ai faite il y a très longtemps déjà.  La première broche, je l’ai perdue au magasin ‘Le Bon Marché’, à Paris, il y a encore plus longtemps. Si vous l’avez retrouvée, merci de me contacter… :)

J’ai d’abord fait un patron, je veux dire un modèle, pas un boss, vu que c’est moi qui bosse dans ces cas-là.

Puis je me suis amusée. Des rondelles de métal,  des morceaux de chainette, des paillettes, de la nacre, des cabochons de verre et, comme pièce centrale, un cabochon d’hématite.

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Je ne la mets jamais…. :)

Broche 2