Encore les serres des Jardins Suspendus,
Parce que je ne m’en lasse pas,
Je ne sais pas comment cela s’appelle,
ni même si ça se mange,
J’y mettrais pourtant bien un filet d’huile d’olive,
et un trait de citron pressé.
Encore les serres des Jardins Suspendus,
Parce que je ne m’en lasse pas,
Je ne sais pas comment cela s’appelle,
ni même si ça se mange,
J’y mettrais pourtant bien un filet d’huile d’olive,
et un trait de citron pressé.
Elle porte bien son nom, cette Lézarde qui lézarde et serpente entre les prés, entre les champs, et par devant les maisons. Rendez-vous bucolique entre le vert et les pierres, entre l’eau et la terre, entre la dureté du bois et la tendresse des feuilles.
Et le charme toujours agit…
Et cette rivière s’accorde bien du piano d’Agnès Obel
Il était un canal,
frissonnant de verdure,
perdu dans la grisaille,
inondé de saumure.
Et là, au bout de l’eau,
Silo…
Ces Jardins Suspendus ne sont, certes, pas ceux de Babylone,
On ne les classera, certes, pas parmi les merveilles du monde,
Mais ils sont chers à mon coeur,
avec leurs serres pleines de trésors,
de trésors verts mais aussi de toutes les couleurs,
avec leurs vues sur la ville et la mer,
avec leurs chemins de découvertes.
Dans ces jardins, tandis que les yeux s’écarquillent,
que le visage s’offre au soleil et au vent,
que le nez se laisse titiller par mille parfums,
c’est le temps qui se suspend…
C’était un cheval sauvage,
mais pas trop,
errant dans les pâturages,
mais pas trop,
il appréciait les voyages,
mais pas trop,
toujours en solitaire,
pas troupeau…
Berges tranquilles, été tranquille,
à Bergues
C’était suivre les canaux, sur un cheval d’acier, des pédales comme des étriers.
C’était les canaux à longer pour aller au devant des moulins à vent, sans vent,
C’était Bruges ou presque, et c’était bien…
Marcher sur la mousse
En douce
Et l’écouter…
… ou deux…
Et pendant ce temps, Maîtres Corbeaux….
Hors saison…
Cela ne se voit guère, mais ici nous sommes à Bruges, dans un jardin ‘intérieur’ caché entre deux rangées de petites maisons. Il faisait très chaud, le jardin était beau, et les chardons jolis…
C’était Bruges ou presque Bruges, la fraicheur du canal dans la moiteur d’été, une invasion verte et bienvenue…