La nuit a commencé tard, ou tôt, je ne sais plus. Je n’étais pas là. J’étais à Oran, absorbée dans les tourments de la Peste, hypnotisée par les mots de Camus et la force de son écriture, embarquée au navire de ses réflexions, attristée par le naufrage des vies… La Peste est partie. Mais peut-être pas très loin. Et peut-être pas pour longtemps…
Et voilà, ce fut la nuit, et je n’ai pas vu la fin du jour pointer, je n’ai pas perçu que APicADay allait bientôt être périmé pour le 8. Alors une nuit à Renne ou à Tour ou encore à Rouen, je ne sais plus, pour tenter de retenir la nuit, comme Johnny, ou le jour, comme… ? Je ne sais pas, comme nous tous le week-end, peut-être…? Retenir le samedi, retenir le dimanche, faire barrage au lundi et à tous ses followers ? APicADay du 8 décembre postée le 8 décembre plus 2 heures. Parce que c’est la nuit, que tous les chats sont gris, aussi…