
Florence vue d’en haut, du dome du Duomo. (Photo argentique numérisée)
J’ai, de mon arrivée à Florence, un souvenir très particulier.
J’ai voyagé en train, de nuit, entre sommeil et rêverie éveillée, et je suis arrivée très tôt le matin… Alors… Quitter la gare à pied, parce que l’hôtel parait tout près, et découvrir une ville à la beauté renversante qui se réveille à peine. Les volets métalliques des échoppes grincent sous les tours de manivelles qu’on actionne pour les lever, les trottoirs sont lavés à grande eau, le soleil, gourmand, commence à lécher la peau. L’étalage hétéroclite des articles à vendre ici et là écarquille les yeux. La ville est comme un grand orchestre où se mêlent les murmures, et les cris, les cliquetis des grilles et les pétarades de Vespa, de la musique tonique et l’amour en chanson, ici on prie, on parle fort, c’est le bazar, surement que le chef d’orchestre dort encore. Et c’est tant mieux. Effectivement, l’hôtel était assez proche et j’y arrive sans avoir vu le temps passer. Je suis émerveillée à l’idée de ce que j’ai à découvrir, et j’ai le coeur qui chante.
Prendre une douche, se changer, et partir à la conquête de la ville… C’est beau, Florence, au réveil…
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