Jardin des Plantes, mercredi 1er mai. La photo ne permet pas de transmettre le parfum, quel dommage !
Jardin des Plantes, mercredi 1er mai. La photo ne permet pas de transmettre le parfum, quel dommage !
C’était la fin du printemps, un temps de promesses que l’été allait faire fleurir.
L’herbe était encore verte, et la terre bien grasse, tout pouvait arriver.
Il est arrivé un soleil rageur, rouge de colère, qui a tout brûlé.
Et de toutes ces belles promesses de récoltes à engranger,
il a fait un feu de paille.
Les greniers en pleurent encore…
Les champs avaient été moissonnés, laissant le sol doré et des rayures parfaites.
Etranges paysages parfois, carrés jaunes et verts sur fond de sécheresse
et ici ou là, dans un désert de paille coupée, un bosquet, un arbre, voire deux ou trois,
comme des cils ou des sourcils soulignant les yeux de la terre.
Le Havre – Troyes, 3 heures et 50 minutes pour 369,5 km via les autoroutes A13 et A5, me disait la carte routière.
8 heures et 34 minutes d’après les indications de mon GPS resté malencontreusement en mode ‘sans péage’ et ‘sans voie rapide’. Réglages effectués alors pour profiter du paysage et découvrir la Vallée de la Durdent par les petites routes de campagne et faire d’un déplacement professionnel une promenade bucolique.
C’était il y a 6 mois. Le GPS n’avait pas servi depuis…
Si partir le samedi 9 juillet pouvait sembler moyennement judicieux, puisque c’était un samedi de départ en vacances, un jour à bouchons et à bison pas futé, mon GPS n’en fut nullement affecté.
Aucun embouteillage sur la D1, ni la D4, ni sur aucune autre route en DCalage. A peine vu quelques vaches entre deux villages et autant de zones à 30 km / heure.
Des champs,
Des champs,
Des champs…
Oh, but your land is beautiful.
Parmi ces champs, de larges étendues jaune soleil, jaune tournesol. Cela faisait longtemps que mon regard ne s’était pas empli de ce jaune-là, et cela m’avait manqué. Et là, des tournesols plein les mirettes, plein les kilomètres. J’imagine que c’est une bonne nouvelle pour qui consomme l’huile qu’on en extrait, la cuvée 2022 devrait être bientôt disponible. Pas vu de champs de moutarde, sur ce sujet je ne saurais me prononcer.
Quoi qu’il en soit, partie en milieu d’après-midi, je suis arrivée à bon port avec un diner de retard et quelques heures aussi…
En me fiant à ce GPS, c’est le Cheval de Troyes que j’ai embarqué dans mon véhicule…
La terre avait soif, le ciel menaçait, on espérait la pluie et on a eu l’orage.
J’en ai quelques-uns au compteur,
Vu de toutes les couleurs,
Des roses d’enfant qui ne comprend pas
Un nouvel an ? ça veut dire quoi ?
Des bleus d’espoir de vie devant soi
Des gris d’ailleurs loin de chez moi,
Des noirs quand la lumière ne veut pas.
Des beaux,
Des doux,
Des moches…
Aujourd’hui, j’oscille
Entre mauvaise humeur et
Rien
Entre bof et
Peut-être
Entre à quoi bon et
Mais si, mais chouette !
Entre sourire et
Le reste.
Puisqu’il ne tient qu’à moi,
Je vais choisir la joie,
La musique,
Les couleurs,
Les mots,
Les rires…
… et la photo.
Parce que c’est une photo d’été,
De voyage et de route,
Et la route me manque,
J’espère la retrouver.
Une photo de ciel bleu et de nuages,
De couleurs vives et d’autres tendres,
De pentes douces,
Et de nature…
Et puis…
Clin d’œil sourire,
En ces temps parfois obscurs,
Je vous présente Herbert,
Un petit mignon créé par un BDiste Québécois,
Dont j’ai suivi un tuto cette semaine.
Herbert court, sa lanterne sur la tête,
Il aimerait tant attraper la lumière,
Il est comme ça, il rêve Herbert…
Enfin
Les mots sont devenus plats à force d’avoir servi
D’avoir été dits, écrits, lus et entendus
Partout.
Mais leur force est d’être vrais encore
Parce que l’on ne peut souhaiter autre chose,
Alors ils sont à lire tels qu’ils sont envoyés
En toute sincérité.
Je souhaite que votre année qui s’entre-ouvre
Se trouve être la plus
Belle…
2 petits jours, c’était prévu.
Jour 1 pour l’opération,
Jour 2 pour surveillance et observation.
C’était
Il y a
Bientôt 4 semaines.
Ça ne s’est pas passé ainsi,
Complications,
Complications,
Les complications, c’est compliqué à gérer
Et ça fatigue.
Alors mon blog est resté muet.
Après des mois de ‘APicADay’,
Quelques jours de partage en « porte à porte »
A quatre mains,
Silence.
Parce que le mot « silence » peut rimer avec
Indifférence
Et négligence,
Et que ces deux mots-là je ne les aime pas,
Aujourd’hui j’explique…
Je reviens,
Tout doux,
Les mots en court,
Des photos peut-être,
Mais je reviens,
Je reste pas loin…
Brèves de clinique
Il a les yeux bleus,
D’un bleu plus beau que son masque
Les cheveux denses,
Poivre et sel,
Et du rire dans les rides,
De la joie dans les pattes d’oie.
En ce moment où tant de choses m’échappent
Même la moitié de son visage,
Je décide que, sous le masque,
mon brancardier est beau.
Ce ressenti-là, je peux le choisir…
***
Ici le ciel est jaune pâle,
Le soleil est métallique,
Et électrique.
Même s’il est encore éteint –
Heureusement car je n’ai pas mis mes lunettes
de soleil,
Je peux en imaginer la puissance.
Allongée sur le billard,
Pas de queue, juste les boules,
Deux ailes se déplient,
De chaque côté,
On y étend mes bras,
Me voilà crucifiée.
J’espère que mon Ponce Pilate s’est bien lavé les mains,
« A tout à l’heure », me dit-il.
Je souris,
Et
Plus rien,
La nuit m’a envahie…
Huile et graines de Nigelle pour la cuisine (aussi appelée ‘cumin noir’)
Régal pour les yeux au jardin,
elle a tout bon, la Nigelle !
Infiniment petite et pourtant grande de mystère.
Une goutte,
Qu’y-a-t-il dans une goutte ?
Et dans une goutte posée sur une feuille ?
Quelle composition chimique ?
Quelle puissance de lumière ?
Quelle invitation au rêve ?
Quel autre univers ?
Il y a, dans celle du centre, comme une forêt de glace
et au milieu deux passages vers un monde intérieur,
pur, froid peut-être, clair et transparent.
Les gouttes de pluie, comme des espaces parallèles,
sont des invitations aux rêves et aux voyages.
Alors, vu les averses du moment, je devrais surement faire renouveler mon passeport…
Encore une photo prise dans la voiture, tandis que le paysage défile.
Quelques insectes sur la vitre, mais bientôt les insectes auront quasi disparu
et seront un luxe,
alors ne boudons pas notre plaisir d’en avoir et d’en voir,
encore.
Le ciel semble menaçant, mais il semble seulement.
Il fait les gros yeux, voudrait faire peur aux téméraires du dehors,
mais aucune goutte n’est tombée.
Il a juste étalé des nuages pour cacher le bleu de ses yeux.
Je n’aime pas la route, alors toujours je regarde ailleurs…
(sauf si c’est moi qui conduis, bien sur ! )
Pétales légers, apparence gracile, la balsamine est, de plus, une plante amusante. Après la floraison se forment des cosses qui éclatent à la moindre chaleur. Prenez une cosse entre deux doigts et hop ! Explosion surprise qui peut faire sursauter et surtout qui sème tout plein de petites graines…
Qui feront des bébés,
et encore des bébés,
dont vous ne pourrez pas vous débarrasser
pendant des années…