Il était un canal,
frissonnant de verdure,
perdu dans la grisaille,
inondé de saumure.
Et là, au bout de l’eau,
Silo…
Il était un canal,
frissonnant de verdure,
perdu dans la grisaille,
inondé de saumure.
Et là, au bout de l’eau,
Silo…
Reflets de beffroi, voiles et voiliers, ciel azur azur, Dunkerque n’a pas fini de me surprendre…
Arras l’étonnante et ses lumières du soir…
Fallait-il la pousser,
La laisser s’entrouvrir,
En franchir le seuil,
Tenter de découvrir,
Ce qu’elle cachait, là,
Derrière ses lattes de bois ?
Aurais-je pu deviner
Ce qui se déroulait
Au-delà des murailles
Quel autre univers,
Grouillait dans ces entrailles,
Vivait derrière ces pierres ?
Au cours de la balade,
J’ai trouvé porte close
Et close je l’ai laissée…
C’est la Terre vue du ciel,
Ou c’est le canal vu d’en haut…
Lentilles d’eau…
Du vert et de l’eau,
Du soleil et de la pluie
De la chaleur et une petite brise
Bergues m’a embarquée
Et je me suis laissé faire…
Bergues toujours, écluse dans les remparts Vauban
Sentir le quai le long du flanc,
Rester amarré un moment,
Avant de retrouver sa mer,
Et d’en affronter les tempêtes
L’Aventureux…
Ce soir-là, il y avait des lueurs étranges. C’était comme si le soleil ne savait pas où se reposer, ici, ou là, ou bien comme si le ciel avait invité plusieurs soleils à la fois…
Les villes de bord de mer ont ces lumières particulières qui vous attrapent l’oeil et vous l’écarquillent, Dunkerque ne fait pas exception à la règle…
Au plat de la mer, on oppose des phares, des mats, des grues, autant de lignes de résistance,
En bord d’eau, la verticalité est une rébellion,
Dunkerque, ville rebelle…
Faut manoeuvrer au millimètre,
fendre l’eau, fendre l’air,
déplacer ses tonnes de ferraille,
pour espérer prendre le large,
Et finalement s’en aller…
Revendication verticale à l’horizontalité de la mer, de la dune, et des quais,
Dunkerque, où les phares se rebiffent…
La F.R.A.C. de Dunkerque s’offre au sable et au ciel…