Les oiseaux n’ont peur de rien, ni de voler très haut, ni des silos, ni des sites classés Sevezo…
Les oiseaux n’ont peur de rien, ni de voler très haut, ni des silos, ni des sites classés Sevezo…
Reflets de beffroi, voiles et voiliers, ciel azur azur, Dunkerque n’a pas fini de me surprendre…
Ces Jardins Suspendus ne sont, certes, pas ceux de Babylone,
On ne les classera, certes, pas parmi les merveilles du monde,
Mais ils sont chers à mon coeur,
avec leurs serres pleines de trésors,
de trésors verts mais aussi de toutes les couleurs,
avec leurs vues sur la ville et la mer,
avec leurs chemins de découvertes.
Dans ces jardins, tandis que les yeux s’écarquillent,
que le visage s’offre au soleil et au vent,
que le nez se laisse titiller par mille parfums,
c’est le temps qui se suspend…
En avoir plein le dos, c’est ça peut-être.
Quand une charge énorme pèse sur les épaules.
Quand le fardeau est éléphantesque.
Il aime à se regarder dans l’eau, Narcisse,
il admire son reflet, voit comme il est beau.
Parfois il plante le bec dans le fleuve,
pour se faire des auréoles,
avant de prendre son envol…
Elle voulait aller au bal, se prenait pour Cendrillon, avait mélangé le conte, mal fait ses comptes. Elle s’était entortillé un bigoudi sur la tête, voulait se faire un chignon peut-être ?
Elle a fini en potage, avec des croutons qui nagent et des copeaux de parmesan, c’était bon…
Quand on est jolie citrouille ou gentil potimarron, faut pas courir à la fête, on voit bien ce qu’il en coute… (et ça n’est pas Jack O’Lantern qui ne survit jamais à Halloween qui me contredira…)
Pour capturer un bateau,
construisez une arche, ou deux, ou trois,
faites-les se croiser pour former une cage
une grande cage,
puis attendez que le bateau passe dedans,
et clic-claquez pour l’attraper.
Si le soleil décline, s’incliner,
les couleurs en seront plus douces…
Le sable, chez moi, il est gros comme ça,
L’autre sable, celui des plages blondes, n’a qu’à bien se tenir,
Il ne peut égaler les galets…
Ecrire,
écrire à l’encre du temps sur un panneau en bois,
écrire à la plume des embruns, aux à-plats de vent, à l’huile de la mer,
écrire à l’eau,
nez en l’air…
(bord de mer à Ault, vieux panneau de contreplaqué qui en a vu des marées, au point d’en perdre ses mots…)
Deux quais et entr’eux deux la Seine.
Derrière moi, un musée, le musée des Bozarts.
Et puis aussi la ville, les immeubles du bord de mer, le port de plaisance, la plage.
Et là, là devant, c’est un autre monde qui s’étend, un monde de quais, de port, de silos et d’usines, c’est l’industrie qui s’étire en estuaire.
Et me fascine.
Jamais je ne me lasse de ces paysages urbains, de métal et de rouille, de hangars et de grues, d’eau et de béton.
Bienvenue là où j’habite. J’habite un port, et ça n’est pas anodin…
(d’ailleurs, c’est écrit là… (cliquez ICI si vous voulez…))
Balsamine c’est ta copine,
enfin c’est ce que tu crois, c’est pour ça que tu l’as invitée chez toi.
Elle est de la famille des Impatiens, ça aurait pu me mettre la puce et le puceron à l’oreille, et j’aurais du me méfier.
Elle n’a pas attendu longtemps avant de se répandre dans mon petit jardin, laissant ses petites cosses pleines de graines éclater à loisir.
Et mon jardin s’est alors appelé Balsamine, elle avait fait la loi, se sentait tous les droits.
Il a fallu sévir…
Quand les fils s’emmêlent,
que la vie s’en mêle
et qu’on ne sait plus par quel bout les prendre,
par quel bout la prendre,
il faut se souvenir que si l’on a pêché,
et s’il y a des filets,
c’est que, non loin, il y a des pêcheurs,
et forcément un bar, un petit ‘Bistrot du Port’.
Alors il est l’heure d’aller prendre un café, un thé,
pour se réconforter…
En sortant du musée, si c’est un peu l’hiver, et si c’est un peu tard, alors le dehors rivalise avec l’intérieur.
Le ciel dessine des toiles, avec des pinceaux d’or, d’ocre, et d’orange. Il se zèbre de blanc qui appuie sur les noirs posés au premier plan.
Alors on peut assister au coucher du Roi Soleil et lui souhaiter la bonne nuit, en espérant que la courbette sera digne du Seigneur afin qu’il daignetoil revenir au matin.
Que ce ne soit pas un adieu, juste un au-revoir…
C’était un cheval sauvage,
mais pas trop,
errant dans les pâturages,
mais pas trop,
il appréciait les voyages,
mais pas trop,
toujours en solitaire,
pas troupeau…
Petite coque, frêle esquif,
Au tomber du soir,
Prêt à faire un somme,
A passer la nuit,
Seul, ou presque,
En la Baie de Somme.