Sa lampe adhère dit-il illuminé… 4/…

Après avoir fait un peu de ‘Porte à Porte’, Max-Louis (Iotop) et moi-même sommes repartis dans une aventure à quatre mains en quête de Lumière, sous et avec des lampadaires…

Le chapitre I est ici,   le chapitre 2 est ici  et le chapitre 3 est ici

Voici le quatrième chapitre, écrit par Max-Louis.

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Chapitre IV

Les hostilités ouvertes dans la bonne humeur de ce grand jour par ce début de nuit au caractère trempé entre magnétisme électrique et tradition de bonnes mœurs, qu’une luciole, fine fleur de son territoire, en nuisette d’éclairage vert émeraude fait son apparition telle une star en lever de rideau d’une scène mythique… (voire mystique)…

Le lampadaire s’étonne, le samovar s’émulsionne de toute son eau vive et rêve d’une bouilloire en bel apparat prêt à l’embarquer sur un tapis de thé vert sur un jeté de dés diamantés tandis que le Prince Kremaloff suit des yeux la belle éveillée et s’arme de son lance-sortilèges fabrication maison pour l’emprisonner dans sa gibecière d’insectes nocturne séance tenante pour une future préparation…

— J’aime cette soirée au clair de luciole, verse mélancoliquement, au pied du Lumineux, le Prince un tantinet heureux et l’entourant d’un bras robuste genre gladiateur.

— Vous êtes un détraqué majeur me semble-t-il, s’offusque le radiant nuiteux.

— Détendez-vous. Et si je vous massais le haut du mollet, grand dadais ?

— Ne me touchez pas ! s’exclame le lampadaire outré.

— Cool, la perche Radieuse. Je souhaite un moment de répit dans ma vie de vagabond et une hospitalité d’une nuit même si ce n’est pas la meilleure nuit que j’attendais.

— Adressez-vous à l’Armée du salut, diabolique…

A ce moment-là, une ombre surgit…

(Texte Max-Louis)

Un soir, à Amsterdam

 

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Sa lampe adhère dit-il illuminé… 2/…

Après avoir fait un peu de ‘Porte à Porte’, Max-Louis (Iotop) et moi-même sommes repartis dans une aventure à quatre mains en quête de Lumière, sous et avec des lampadaires…

Voici le deuxième chapitre, écrit par Max-Louis. Pour lire le chapitre I, le mien, c’est ici :

https://ledessousdesmots.wordpress.com/2021/12/31/sa-lampe-adhere-dit-il-illumine-1/


Chapitre II

Une bouilloire ? Entends-je ? Une odeur de camomille ? Sens-je ? N’est-ce pas que l’on se sustente de mon « jus »* pour réchauffer une substance licite pour m’endormir ou la voie de l’illicite se trace-t-elle à mon insu ? Suis-je au soupçon ou à l’imaginaire ? Le réel me fait constater qu’il est bonne heure, en cette nuit au vingt heures et des poussières, inscrite sur la géante horloge de l’horlogerie que je perçois à mon rayon maximum de vision tout à ma gauche…

Qu’un homme et son barda se sont posés là, à un demi-décamètre de moi, au creux d’une porte cochère de belle conception à la Haussmannienne comme propriétaire des lieux, pourquoi pas, j’en ai vu d’autres, mais qu’il ose se procurer à mon insu de quoi alimenter, par mon noble courant qui a fonction d’éclairer mon modeste territoire des griffes d’une nuit qui attend ce moment le moins inattendu pour commettre ce que la morale réprouve en général, une greluche de bouilloire ou de casserole (une ombre incertaine m’empêche de distinguer) me fait bourdonner la cathode** …

Est-ce un malotru au caractère de chauve-souris qui se nourrit du sang de leurs victimes ou un passager clandestin temporel de la cité voisine qui a échappé au contrôle de l’Intendant Privatif ? Ce n’est pas parce que nous sommes, nous les derniers lampadaires de cette rue déguisée en musée, d’un siècle passé, que je vais me laisser intimider par le premier venu. Aussi, je décide de faire grésiller mon pied à la jonction d’une connexion électrique rien que pour voir sa réaction. Et, elle ne tarde pas.

— Oh ! Le lampadaire !

(Texte Max-Louis)

 

 

APicADay – Cheminées

Où qu’on soit, on les voit.

Comme deux cigarettes géantes allumeuses de ciel,

Parfois je me demande si les nuages, c’est pas à cause d’elles ?

D’aucuns les appellent ‘Mars et Vénus’, j’aime assez bien.

Comme un phare, comme un amer, rappel omniprésent des miasmes de nos civilisations, on dit qu’elles tomberont bientôt, qu’on n’en a plus besoin…

APicADay – Pylone Eiffel ou presque…

Quelque part dans le monde il est encore 23 heures et c’est le 20 décembre.

J’habite quelque part dans le monde, pas à l’endroit mentionné ci-dessus mais… qu’importe !

Là où j’habite, il y a des pylônes électriques qui se prétendent parents de la Tour Eiffel,

Je crois bien qu’ils mentent…

 

APicADay – Nuit électrique

Nuit sur le canal, Amsterdam

Nuit électrique, comme les nuits exposées actuellement au Muma (Musée Malraux), nuits du XIXè siècle éclairées par la magie de la Fée Electricité avec, à la clé, le passage de l’activité diurne à l’activité nocturne rendue possible enfin…

Et le monde en fut tout retourné…