Après avoir fait un peu de ‘Porte à Porte’, Max-Louis (Iotop) et moi-même sommes repartis dans une aventure à quatre mains en quête de Lumière, sous et avec des lampadaires…
Le chapitre I est ici, le chapitre 2 est ici et le chapitre 3 est ici
Voici le quatrième chapitre, écrit par Max-Louis.
—————————————————
Chapitre IV
Les hostilités ouvertes dans la bonne humeur de ce grand jour par ce début de nuit au caractère trempé entre magnétisme électrique et tradition de bonnes mœurs, qu’une luciole, fine fleur de son territoire, en nuisette d’éclairage vert émeraude fait son apparition telle une star en lever de rideau d’une scène mythique… (voire mystique)…
Le lampadaire s’étonne, le samovar s’émulsionne de toute son eau vive et rêve d’une bouilloire en bel apparat prêt à l’embarquer sur un tapis de thé vert sur un jeté de dés diamantés tandis que le Prince Kremaloff suit des yeux la belle éveillée et s’arme de son lance-sortilèges fabrication maison pour l’emprisonner dans sa gibecière d’insectes nocturne séance tenante pour une future préparation…
— J’aime cette soirée au clair de luciole, verse mélancoliquement, au pied du Lumineux, le Prince un tantinet heureux et l’entourant d’un bras robuste genre gladiateur.
— Vous êtes un détraqué majeur me semble-t-il, s’offusque le radiant nuiteux.
— Détendez-vous. Et si je vous massais le haut du mollet, grand dadais ?
— Ne me touchez pas ! s’exclame le lampadaire outré.
— Cool, la perche Radieuse. Je souhaite un moment de répit dans ma vie de vagabond et une hospitalité d’une nuit même si ce n’est pas la meilleure nuit que j’attendais.
— Adressez-vous à l’Armée du salut, diabolique…
A ce moment-là, une ombre surgit…
(Texte Max-Louis)

Un soir, à Amsterdam