Le funiculaire déverse son lot d’habitants, d’employés, ou de visiteurs qui se dispersent.
Chacun son chemin, son restau, sa terrasse, son église ou sa petite place, chacun son truc.
Puis les ruelles reviennent à la lenteur et au silence de l’après déjeuner, du temps des siestes.
C’était il y a un an,
C’était après Milan,
C’était Bergame et ses hauteurs.
Ici tout invite à la rêverie ou à la contemplation.
Les points de vue sur la ville basse,
Les façades des maisons,
Les jardins qu’on entrevoit,
Les portes que l’on a envie de pousser,
Que l’on pousse parfois,
Pour découvrir un patio ou un cloitre.
Et puis la vie derrière les volets clos.
La vie, oui.
Les murmures puis les bruits qu’on retrouve sur les places,
Les cris et les rires installés aux terrasses,
Des glaces en plein soleil,
Mille parfums.
Et mille autres douceurs.
La ville inspire, expire, chuchote, s’agite…
Et vit.
Et puis…
Bergame 2020
C’est le silence en ambulance,
Et les ruelles en peine,
Les murs qui suintent le chagrin.
Et les maisons désertées.
Combien de visages croisés hier,
Peuvent aujourd’hui sourire encore ?
Il semblait faire bon vivre à Bergame,
Et puis… une saleté de virus.
Alors j’espère que cette ville se relèvera,
Plus forte et fière,
Plus solide et solidaire…
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