Après avoir fait un peu de ‘Porte à Porte’, Max-Louis (Iotop) et moi-même sommes repartis dans une aventure à quatre mains en quête de Lumière, sous et avec des lampadaires…
Voici le deuxième chapitre, écrit par Max-Louis. Pour lire le chapitre I, le mien, c’est ici :
https://ledessousdesmots.wordpress.com/2021/12/31/sa-lampe-adhere-dit-il-illumine-1/
Chapitre II
Une bouilloire ? Entends-je ? Une odeur de camomille ? Sens-je ? N’est-ce pas que l’on se sustente de mon « jus »* pour réchauffer une substance licite pour m’endormir ou la voie de l’illicite se trace-t-elle à mon insu ? Suis-je au soupçon ou à l’imaginaire ? Le réel me fait constater qu’il est bonne heure, en cette nuit au vingt heures et des poussières, inscrite sur la géante horloge de l’horlogerie que je perçois à mon rayon maximum de vision tout à ma gauche…
Qu’un homme et son barda se sont posés là, à un demi-décamètre de moi, au creux d’une porte cochère de belle conception à la Haussmannienne comme propriétaire des lieux, pourquoi pas, j’en ai vu d’autres, mais qu’il ose se procurer à mon insu de quoi alimenter, par mon noble courant qui a fonction d’éclairer mon modeste territoire des griffes d’une nuit qui attend ce moment le moins inattendu pour commettre ce que la morale réprouve en général, une greluche de bouilloire ou de casserole (une ombre incertaine m’empêche de distinguer) me fait bourdonner la cathode** …
Est-ce un malotru au caractère de chauve-souris qui se nourrit du sang de leurs victimes ou un passager clandestin temporel de la cité voisine qui a échappé au contrôle de l’Intendant Privatif ? Ce n’est pas parce que nous sommes, nous les derniers lampadaires de cette rue déguisée en musée, d’un siècle passé, que je vais me laisser intimider par le premier venu. Aussi, je décide de faire grésiller mon pied à la jonction d’une connexion électrique rien que pour voir sa réaction. Et, elle ne tarde pas.
— Oh ! Le lampadaire !
(Texte Max-Louis)
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Bon jour Florence,
J’adore cette photographie à la fois mystérieuse et incandescente de suspense … :)
Merci à toi :)
Max-Louis
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Bonjour Max-Louis,
C’est ici que demeurait le Baron Haussmann quand il préférait s’isoler en Normandie et fuir l’agitation parisienne. C’est donc une porte cochère haussmannienne bis.
Ceci n’est pas une légende, aurait peut-être dit Magritte.
Enfin… je ne sais pas.
Ravie de repartir à l’aventure avec toi en tout cas :)
Florence
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idem :)
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