Sous
Des forêts
De ruban bolduc
Des bouts de Chine,
D’Inde et du Bengladesh,
Des bruits de chaînes qui tiennent
Des enfants
En esclavage,
Pour des Himalaya
De papier d’emballage,
Made in usines, made in douleur,
Paquets multicolores, plaisirs fugaces,
Jamais assez,
Assemblés sous la menace,
Des enfants rient, d’autres crient,
Suent, souffrent, triment, s’échinent,
Pour un bol de riz, ou une auge de soupe,
Soutien de leur famille,
Quelques yuans, quelques roupies,
Pour vivre, survivre, pour que demain existe
Ils n’ont pas le temps de jouer, qu’importe, ils n’ont pas les moyens
D’acheter ce que
Leurs mains construisent…
Si Jésus et le Père Nowel existent
Leur bienveillance n’est pas assez large,
Pour s’étendre au-delà de l’Occident, Ils oublient leurs autres enfants…
Et pendant ce temps,
Les calendriers de l’Avent,
Avant l’orgie de trucs en toc, Les sapins, les guirlandes,
Les anges en plumes, les étoiles, les boules, moi aussi je les ai,
(Elles ne sont pas brillantes).
Et les soirées paillettes
Allez, faut faire la fête
Puisqu’on nous le dit….
très bien dit et très juste…Arrêtera-t-on un jour de sacrifier ainsi ses enfants esclaves? merci pour cette prise de conscience!
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Merci Suzanne.
Aucun enfant n’a besoin de cela, ni d’autant de cadeaux, ni d’autant de brimades. Il me semble que l’on ne rend service à personne en fonctionnant ainsi, on contribue à perpétrer le malheur des uns, sans faire le bonheur des autres.
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