Deux boîtes et deux couvercles,
Comme des coffres à trésor,
Où l’amour scintille,
Précieux joyau du cœur,
Qui remonte jusqu’aux cils,
Et s’exprime en sourires.
Deux boîtes et deux couvercles,
Comme des coffres forts,
Forts de la richesse,
De mille émotions,
Parfois dissimulées,
Au creux de doubles-fonds.
Deux boîtes et deux couvercles,
Comme des boîtes de Pandore,
Abritant la misère,
Et les noirceurs du monde,
Où en guise de flamme,
Luit l’éclat d’une lame.
Deux boîtes et deux couvercles,
Qu’on ouvre tant de fois,
Que l’humidité utile,
Finit par s’assécher,
Jusqu’au petit matin,
Où l’on ne les ouvre pas…
(Note : Le mot ‘paupières’ se traduit par ‘eyelids’ en anglais, ‘couvercles pour les yeux’, au mot à mot. Ce sont ces ‘couvercles’ qui m’ont invitée à associer les yeux à des boites, petites boites bien remplies et ouvertes sur le monde… )